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Varda
A Elbereth Githionel
petit(e) rêveur(euse)
Varda
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   Posté le 28-05-2004 à 18:26:20   Voir le profil de Varda (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Varda   

Coucou, it's me ! Bon ben je vais vous présenter une fic (dont je suis sûre que vous ne lirez pas ), mais attention, pas une fic sur Alias. Une fic sur (accrochez vous) Dawson ! " " et oui !
Je suis en plein dans ma période là... en tou cas cette fic est Pacey/Joey, fin saison 4, après que Môsieur ait quitté madame... Voilà, ça change un peu d'écrire sur Dawson !

Je me lève de mon lit et regarde le temps qui se profile à l’horizon pour cette nouvelle journée à ma fenêtre. « Nouvelle » n’est pas le mot avec lequel je qualifierai cette journée en fait. J’ai l’impression de l’avoir déjà vécue, de la vivre tous les jours, inlassablement : les mêmes évènements tristes et moroses, les mêmes pensées qui ne tournent qu’autour de lui. Je ne vis plus maintenant, je survis. Et survivre est encore un mot faible, mais quelque chose m’oblige à continuer. Continuer à vivre le fantôme de ma vie. Continuer à accepter l’avenir comme je l’ai toujours fait plus ou moins bien. Mais plus les jours passent, plus j’ai l’impression de décrocher. De tomber au fond de ce grand abysse noir, sans que personne ne puisse me rattraper.

Je dois avoir l’air bien pathétique. Non, erreur, je suis pathétique. Je ne suis plus q’une marionnette qu’on a trop ballotté, prête à jeter. C’est étrange de voir comment Joey Potter, la fille si brillante qui ne se laissait pas mener par ses émotions, la fille qui restait forte quoi qu’il arrive, en arrive là. Et ce depuis qu’il m’a quittée…

…Pacey….

Toutes ces choses horribles qu’il m’a dite le soir du bal, elles se répètent dans ma tête à chaque heure qui passe, on dirait qu’elles ne se lassent pas de me torturer. Tout avait pourtant été si magique, si parfait. Je commençais sérieusement à envisager de passer le reste de ma vie avec lui, même si ça paraissait trop tôt. Une grande partie de moi y croyait. Oh oui, j’y croyais dur comme fer à notre relation. Je savais qu’il m’aimait. Et de mon côté, jamais mon cœur n’avait battu aussi fort pour quelqu’un, pas même pour Dawson, à ma grande surprise. Mon cœur était réglé sur le sien, ma vie, je la calquais sur la sienne. S’il n’allait pas bien, je le suivait dans sa tristesse. Je n’ai jamais cessé de l’abandonner.

Puis il a commencé à se poser toutes ces questions. Pourquoi est ce que j’étais avec lui, que lui ne valait rien, qu’il fallait que je me trouve quelqu’un d’autre, que c’était préférable. Il n’a jamais pensé que si j’étais avec lui c’était parce qu’il était mon tout. Et je lui en ai voulu pour ça, pour ne pas avoir cru en mon amour pour lui. Et puis j’ai cessé de lui reprocher le coup de notre rupture. Je me suis rendue compte que tout était ma faute. Si seulement je n’étais pas cette fille, celle que l’on dit la plus intelligente, celle qui aura un brillant avenir, celle qui s’en sortira, quittera Capeside et se mariera avec un homme qui aura fait de grandes études. Ces choses qui me paraissaient si évidentes avant, je ne veux plus en entendre parler. Ce n’était qu’un rêve, un écran de fumée. Pacey a tout changé. Et je me suis maudite d’être cette fille. Je serais devenue une véritable délinquante s’il me l’avait seulement demandé.

Je crois qu’il a été aussi malheureux que moi. Et puis il a commencé à se remettre. Moi pas. Je ne pouvais pas tourner la page. Si on m’avait dit il y a des années que j’aurais plus de mal à oublier Pacey qu’à oublier Dawson alors que je le considérais comme mon grand amour, je crois que je me serais écroulée de rire. Pourtant aujourd’hui je ne trouve rien d’hilarant à la situation. Je remet le même masque tous les jours, celui de quelqu’un qui s’est remis, qui continue à vivre avec gaieté, qui s’envisage un bel avenir. Et ça marche plutôt bien puisque je n’ai reçu des remarques à propos de ma santé que rarement. Je dois être douée en tant qu’actrice.

Quand on nous a remis nos diplômes, une partie de moi était heureuse, l’autre avait envie d’hurler et de brûler ce fichu papier. Celui qui nous avait séparé, Pacey et moi. J’avais cru que je pourrais me consoler en me disant que ce diplôme était la clé vers le succès, mais au fur et à mesure, je me suis pleinement rendue compte que je n’en avait rien à faire du tout. Tout ce qui m’importait, c’était d’être avec Pacey.

C’est... fou comme j’ai changé !

J’enfile quelques vêtements et me dirige vers la sortie. Avant que j’ai pu atteindre la porte, Bessie m’accoste :
«  - Joey, n’oublie pas qu’aujourd’hui tu dois aller chercher les lettres de Papa ! »
Je me retourne, une mine confuse sur le visage. J’avais complètement oublié ce petit détail. En fait, je ne retiens plus grand chose ces derniers temps. Pacey doit prendre trop de place dans ma tête. Bessie s’aperçoit de ma gêne et semble au bord de l‘exaspération.
«  - Ne me dis pas que tu as oublié...
- Je suis désolée, ça m’a échappé.
- Bon... heureusement que je te l’ai rappelé, ne l’oublie pas en cours de route !
- Promis... »
Je lui fais un clin d’oeil et elle me répond par un sourire. Je sais qu’elle a compris que je ne vais pas bien. Je sais qu’elle compatis, mais je ne veux pas de sa pitié, et pas de son aide non plus. J’avais envie qu’on m’aide au début, mais plus maintenant. Je veux souffrir seule. Et elle a compris ça aussi. J’ai vraiment une soeur formidable.
Je sors de la maison et commence à marcher, en direction de la poste, donc. Pour une fois j’ai une destination à atteindre, au lieu d’errer dans les rues.

La chaleur a atteint toute la ville et la plupart des habitants ne portent qu’un T-Shirt et un short. J’ai l’impression de passer pour ridicule avec mon jean, mon T-shirt à manches longues et ma veste. Mais je m’en fiche. Ils peuvent peut être avoir chaud, mais pas moi. La chaleur semble prendre un malin plaisir à me contourner, et j’ai constamment froid. Je me surprend à trembler parfois. C’est sûrement l’effet dû à avoir un coeur complètement anéantie... Pacey a aussi emporté la chaleur de mon corps avec lui. Je ne sais décidément pas ce qu’il m’a laissé, à part mes larmes... Non, il ne faut pas que j’y pense. Pas maintenant, pour une fois.

Plus tard, je sors de la pote avec les lettres en question. Je souffle un grand coup et m’apprête à reprendre le chemin de la maison lorsqu’une voix familière m’interpelle.
«  - Eh Joey ! »
J’hésite avant de me retourner. Je sais bien que c’est Dawson, à en juger par le bruit de pas, je sais qu’il n’est pas seul. Et je ne sais pas si j’ai envie d’être en la compagnie de quelqu’un aujourd’hui. Je ne sais pas si j’aurais de nouveau l’envie d’avoir la compagnie de quelqu’un près de moi. Finalement, au nom de notre amitié, je me retourne, et me force à lui sourire. Je crois que ce sourire est bien passé, car il me répond avec son air joyeux. Jen et Jack sont avec lui, ils ont l’ai en pleine conversation mais s’interrompent lorsqu’ils me rejoignent. Dawson engage la conversation.
«  - Qu’est ce que tu fais là, ça fait longtemps qu’on ne t’avais pas vue !
- Désolée à propos de ce silence radio...
- C’est pas grave, dit Jen avec un ton amical et rassurant.
- Bien sûr que si c’est grave, vous êtes mes amis, on s’est toujours très bien entendu et moi, trop occupée par ma petite personne, je ne pense même pas à aller vous voir ! C’est de l’égoïsme, et je suis vraiment..
- Joey, on t’as dit que ce n’était pas grave. Ce n’est pas comme ci tu nous avais rayé définitivement de ta vie, et puis les amis c’est fait pour pouvoir pardonner !
- Merci Jack.
- Pas de quoi, me répondit il en me donnant l’un de ses plus beaux sourires.
- En fait on se rendait à la bibliothèque, relança Dawson. Jen veut absolument y trouver son livre à l’eau de rose.
- Il n’est pas à l’eau de rose ! Moi qui croyait que tu comprendrais le romantisme et que tu ne resterait pas fixé sur la science fiction toute ta vie...
- Ca va, ça va , je ne veux pas me lancer dans un combat avec toi ou chacun des deux défendrait à tout prix le parti de son genre préféré pour qu’au final on se dispute, alors... Tu veux venir Joey ?
- Et bien en fait Bessie voulait que je rapporte les lettres et..
- Ca peut bien attendre. Et puis j’avais cru comprendre que tu t’en voulais de ne pas nous avoir fait un signe de vie, c’est l’occasion ou jamais de te rattraper ! dit Jack malicieusement. »
Touchée. Il a raison sur ce point là. Je ne peux pas dire une chose et me contredire la seconde d’après, ça serait ridicule... Raté, je n’ai plus aucune raison de me défiler. J’accepte donc leur proposition. A la réflexion, je crois que j’ai besoin de me retrouver un peu avec eux. Avant de re-sombrer dans ma mélancolie l’instant d’après.

Sur la route, nous parlons de tout et de rien, et avançons lentement. Comme l’a dit Jack, j’essaie de rattraper le temps perdu, de ne pas trop m’éloigner de mes amis. Pourtant j’ai beau tout faire, j’ai l’impression d’être tellement opposé à eux maintenant... Lorsque le sujet des études a été abordé, je suis resté muette, ou ne lançant que de vagues ‘oui’. Ils ont déjà des projets d’avenir, mais moi je n’y ai pas pensé une seule seconde. Encore Pacey qui m’occupait trop l’esprit. J’étais la première avant à vouloir chercher le plus rapidement possible une faculté de renom et choisir une filière d’étude, mais maintenant je ne sais pas si ça en vaut la peine.
Allons, ressaisis toi, Joey ! Il faut se réveiller maintenant. C’est dur d’avoir perdu Pacey, à un point inimaginable. Mais maintenant il faut avancer, se changer les idées, faire les études que tu t’étais promis de faire. Et si tu n’y trouves pas un grand réconfort, fais le au moins pour ne plus penser à lui...
Je ne sais pas pourquoi mais cette pensée m’a soudainement remonté le moral. Je me sens moins fragile, moins prompte à craquer à tout instant. Mais vais-je tenir ?

Dawson et Jen ont finalement abordé leur débat du combat romantisme contre science fiction, et sortant de mes pensées je me rend compte que Jack m’observe. Essaierai t’il de lire dans mon esprit ? A t’il vu l’espoir soudain qui est passé sur mon visage ? Je n’en sais rien. Ca ne m’empêche pas malgré tout de lui faire un grand sourire.

Et puis soudain je me fige. J’ai l’impression que je vais m’écrouler. Les autres se sont arrêtés aussi, croyant que je ne me sentais pas bien - ce qui est plus que vrai - . Puis ils suivent mon regard, et tombent sur Pacey, qui vient d’apparaître un peu plus loin au bout d’une rue en compagnie d’une fille aux cheveux châtains, bien connue pour avoir démissionné des pom-pom girls. Pourquoi fallait il que lorsqu’elle se sentait tout d’un coup mieux et ne pensait plus à lui, il refasse surface pour lui faire encore plus mal ? Combien de coups allait elle encore supporter comme ça ? J’espère qu’il ne nous a pas vu... grossière erreur. Il s’approche déjà vers nous avec la poupée en plastique qui lui sert de ’partenaire’. J’ai l’impression que le souffle me manque, que je vais m’évanouir. Les larmes commencent déjà à monter et j’ai une envie folle de tourner les talons et de m’enfuir aussi vite que je le pourrais, quitte à passer pour étrange pour mes amis. Dawson me regarde comme si j’allais le faire d’un instant à l’autre. Il a le don pour savoir ce que je vais faire avant tout le monde. Mais plus je vois Pacey arriver, plus cette envie diminue, et je ravale mon chagrin. Je ne lui laisserai pas la satisfaction de perdre la face devant lui. Il faut que je garde le peu de dignité qu’il me reste. Même si ça fait mal. Et je ne sais pas pourquoi, d’un coup j’ai une envie soudaine aussi de lui faire mal, de lui faire ressentir ne serait-ce que le quart de la douleur que j’éprouve.

Il se poste devant nous avec sa pimbèche officielle et Jen et Jack lui sourient. Dawson reste de marbre, et je le sens près à me défendre si jamais Pacey disait quelque chose contre moi. Quant à moi d’ailleurs, j’évite obstinément le regarde de Pacey et préfère détailler du regard sa nouvelle amie : il est vraiment tombé bien bas.
«  - Salut Pacey, dit courageusement Jen pour essayer de briser le froid immense. Comment tu vas ?
- Oh très bien, je me promenais comme ça, avec Maggie.
‘Très bien’ ? J’ai envie de lui donner une gifle violente, et je sens mes joues virer au rouge. Comment peut il dire ça ?
- Je ne savais pas que tu sortais avec Maggie, dit Jack étonné.
- Quoi ?? Mais on sort pas ensemble ! s’écria Maggie avec des yeux ahuris, révélant véritablement que la taille de son cerveau ne devait pas être plus grosse que celle d’un petit pois.
- Non, on sort pas ensemble, qu’est ce que tu vas imaginer ?? On fait connaissance c’est tout, on a décidé de faire un bout de chemin à deux et puis voilà.
- Ah... Vous voulez vous joindre à nous ? On allait à la bibliothèque.
Je jette un regard noir à Jen. Serait elle devenu folle ou prenait elle un malin plaisir à me voir souffrir ? Elle sait que je la mitraille du regard et que je prépare déjà ma vengeance, mais semble ne pas en tenir compte. Je sens qu’elle avait prémédité ce qu’elle allait dire.
- Oh et bien pourquoi pas... si ça ne dérange pas Potter.
L’effet est immédiat : je ne pas m’empêcher de riposter brutalement.
- Mais pas du tout Witter, en fait j’ignorais que tu connaissais les plaisirs de la lecture. 
Je sens que je lui ait fait mal. Tant mieux, c’est exactement ce que je voulais. Et encore, ce n’était qu’un échauffement, il n’a encore rien vu. En tout cas, avec ce que j’ai dit, un silence et une tension palpable s’est installée. Dawson prend alors un air confus :
- Ah, qu’est ce que je peux être bête par moment ! Je me souviens à l’instant que je devais te rendre quelque chose Joey, tu sais, ton livre, tu l’as oublié chez moi il y a pas mal de temps déjà... Je me disais qu’il serait peut être temps que tu le reprenne.
Je remercie le ciel d’avoir mis Dawson sur ma route et promet de tout faire pour l’aider la prochaine fois qu’il sera dans un mauvais pas comme il vient de le faire pour moi à l’instant.
- Oui, je me souviens maintenant. Je devrais peut être aller le récupérer, au cas où. Bon et bien, à plus tard tout le monde. Witter... ajoutai-je sur une voix dure.
- Joey... »
Je me stoppe un instant, mais préfère ne pas m’attarder trop longtemps. Je sais qu’il a les yeux rivés sur moi. Et j’ai senti que le ton de sa voix n’était pas aussi dur, aussi sec que la fois précédente. Il y avait comme des regrets, et autre chose aussi... Non, je ne veux pas y penser. Règle numéro 1 ma petite JOey, ne jamais se faire d’illusions.
Dawson et moi partons à grandes enjambées et je le sens tendu. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression qu’il me reproche quelque chose.

Arrivés chez lui, nous grimpons à l’échelle et rentrons dans sa chambre. Nous n’avons pas prononcé un mot de tout le trajet, et j’ai peur qu’il finisse par exploser sur moi. Mai avant, j’espère comprendre pourquoi. Bien évidemment, je n’ai rien à récupérer et m’assois sur le lit, tandis qu’il essaie de s’occuper en rangeant deux ou trois affaires qui traînaient par là. Je me décide à me faire joyeuse pour le remercier et lui dis d’un ton soulagé :
«  - Merci Dawson, je ne saurai pas te dire à quel point tu m’as aidé en..
- Non ne dis rien Joey, ça vaut mieux.
Il s’est arrêté brusquement. D’un seul coup je ressens compassion, amitié et ...peur. Je ne sais pas encore ou peut en arriver Dawson lorsqu’il est énervé. Mais je suis décidée à parler avec lui. J’ai besoin de lui en cet instant précis.
- Dawson, écoute, tu as réagis comme un véritable ami, et je t’en suis reconnaissante. Tu as tout de suite compris que..
- Il ne faut pas être un génie pour comprendre. Et si je t’ai éloigné c’est pour qu’il ne t’approche pas. Il a déjà fait assez de dégâts comme ça je pense.
- Qu’est ce que tu racontes Dawson ?
- Oh pitié Joey, pas avec moi ! Tu nous mens à tous, tu nous fait tous croire que vas bien, mais je ne suis pas dupe Joey, je te connais quand même depuis assez longtemps pour savoir que tu vas mal, pour savoir que je ne peux pas t’aider et que ça me rend malade ! Tous les jours, je t’observe sortir de chez toi, tu as ce même regard vide, tu semble prête à t’effondrer à chaque instant, et tu ne peux pas savoir à quel point c’est pénible pour moi de te voir dans cet état là ! J’aimerais pouvoir te prendre dans mes bras, te consoler, te protéger...
- Dawson je suis désolé. Je ne veux pas te faire plus de mal plus que je ne t’en ai déjà fait. Je t’aime de tout mon coeur Dawson. Et j’ai été tentée plusieurs fois d’aller chez toi et de me réfugier dans tes bras en pleurant pour que tu calme mon chagrin..
- Alors pourquoi ne pas l’avoir fait ??
- Parce que je savais que ça te ferai du mal, Dawson ! Moi non plus je ne suis pas idiote, je sais très bien que si je viens te voir pour que sèche mes larmes dues à ma rupture avec Pacey, ça te fera mal. Parce que je sais que tu m’aimes, et je veux te préserver. Aurais tu vraiment voulu que je vienne chez toi en te parlant de Pacey, alors que tu ne rêves que d’une chose, être le seul maître de mon coeur ?
- J’en ai assez de tourner en rond Joey. Assez de te voir malheureuse, assez d’attendre le bon moment avant de pouvoir reconstruire quelque chose avec toi. Et j’en ai assez qu’il te fasse souffrir ! Je ne veux plus jamais qu’il te fasse pleurer Joey. Tout est de sa faute, jamais il n’aurait du te traiter comme il l’a fait. Il n’a même pas eu la décence de venir s’excuser ! Comment peut il faire du mal à une fille pareille, toi qui est si gentille, si tendre et douce, si parfaite..
- Dawson...
- Je t’ai sortie de là parce que je savais que si nous allions tous à la bibliothèque, tu aurais fini la journée dans les larmes. t ce n’est pas ce que je veux pour toi Joey... Mais je sais aussi que tu l’aimes encore.
- Quoi ?
- Allons joey, même si ça fait mal, toi et moi savons que tu aimes toujours Pacey, à un point inimaginable. Tu ne serais pas si malheureuse sinon.
Des larmes coulent sur mes joues. Dawson est vraiment un véritable ami. Sans que je lui dise quoi que ce soit, il a réussi à tout comprendre. Et je sais que je luis fais mal, et je me hais pour ça. Je ne devrais pas faire mal à un ami pareil. Il est exceptionnel, et je n’ai pas envie de le perdre. Je ne suis vraiment qu’une égoïste. Si seulement je ne pouvais que me faire du mal à moi même, si seulement je pouvais épargner Dawson.. Malgré tout je sens qu’il en m’en veut pas. J’en ai la confirmation lorsqu’il s’approche sereinement, prend mon visage entre ses mains et dépose un baiser sur mon front. Je m’abandonne alors contre lui, essayant de retenir mes larmes douloureusement. Je l’entends murmurer à mon oreille :
- Ce n’est pas grave Joey... Je comprends... Et je t’attendrai aussi longtemps qu’il le faudra... Parce que tu en vaux la peine, et si lui ne l’as pas encore compris, alors ce n’est qu’un imbécile...
Il passe sa main dans mes cheveux et nous restons ainsi quelques instants dans les bras l’un de l’autre, sans bouger, sans rien dire. Je me sens apaisée. Parler avec Dawson m’a vraiment fait du bien, plus que je ne pouvais l’imaginer. C’est comme si il m’avait d’un coup retiré un poids des épaules, comme s’il avait osé dire toutes les choses que j’avais gardé enfermées dans une boîte au fond de mon âme... Pour la première fois depuis longtemps, je me sens incroyablement sereine, comme si Dawson me libérait de toute ma tristesse... Je sais que je pourrais toujours compter sur lui. Enfin je parviens à lui murmurer :
- Merci... »
Nous nous écartons et il me sourit. Je sèche mes larmes et lui adresse un sourire que je veux montrer rassurant, ce qui a l’air de plutôt bien marcher, étant donné qu’il ne m’adresse pas ce fameux regard qui veut dire qu’il n’est pas idiot. Je dis enfin qu’il faut que j’y aille et il acquiesce sans rien dire. Un peu gênée, mais sereine, je passe par la fenêtre et descends par cette fameuse échelle, pour retourner chez moi, un sourire inconscient sur mes lèvres. Dawson a raison : même si je n’osais pas le dire clairement jusqu’à présent, que je préférais utiliser d’autre chemins pour en parler, j’aime toujours Pacey - voilà, une chose de dîte - . Maintenant il ne reste plus qu’à aller lui dire. Coûte que coûte. Je ne peux plus vivre dans cet enfer, je ne veux plus. Chaque jour mes forces diminuent. Désormais, c’est lui qui a les cartes en main. Il pourra soit me sauver, soit m’asséner le coup de grâce...

Que ce soit l’un ou l’autre, il faut terminer tout ça maintenant...

(et ce n'est que la première partie )
les pizzas joey
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les pizzas joey
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   Posté le 28-05-2004 à 23:32:43   Voir le profil de les pizzas joey (En vacances)   Répondre à ce message   http://pizouzou.free.fr   Envoyer un message privé à les pizzas joey   

jalouse !
c'est tristouille !
c'est trop bien !
viens là que je t'embrasse ! Une fic sur Dawson


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Bidochone #1


"In the sepulchre there by the sea
In her tomb by the souding sea."
Varda
A Elbereth Githionel
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Varda
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   Posté le 29-05-2004 à 17:01:38   Voir le profil de Varda (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Varda   

merfi piz, c'est sympa !! (gros bisous)
Je savais pas que tu aimais Dawson ! En tout cas la suite est pour... dès que je l'aurai écrite !
Varda
A Elbereth Githionel
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Varda
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   Posté le 30-05-2004 à 17:44:01   Voir le profil de Varda (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Varda   

Bon ben voilà la deuxième partie, enjoy !

Je m’en veux. Je ne me suis jamais senti aussi mal de toute ma vie. Tout ça arrive par ma faute. C’est dingue ça, je peux pas m’empêcher de la faire souffrir, alors qu’elle est si géniale... Je suis vraiment un monstre de la pire espèce. Chaque fois que je la vois j’ai envie d’hurler pardon, pardon Joey, je ne suis qu’un pauvre idiot. Mais rien ne sort, je n’arrive pas à le lui dire. Devant moi elle s’efforce d’adopter une attitude froide et dure, ce que je tente désespérément de faire aussi. Pourtant je n’arrive pas à rester indifférent devant elle. Je repense à tout ce que nous avons vécu, à ces si beaux sourires qui me donnaient l’impression de voir le paradis.

J’ai vraiment été odieux. A chaque fois je repense à son expression. Pourtant je ne me suis pas arrêté, j’ai continuer à tout lui balancer en vrac à la figure alors qu’elle n’avait rien fait, alors qu’elle ne le méritait pas. Même si j’ai été dur, je sais par contre que j’ai eu raison de rompre, même si c’est la chose la plus difficile que j’ai eu à faire dans ma vie - outre le fait de la croiser dans la rue et de ne pas pouvoir lui parler, la prendre dans mes bras... - c’était la bonne décision. Je ne suis pas celui avec qui elle doit être. Elle mérite vraiment mieux qu’un paumé comme moi. Plus tard, elle m’oubliera, elle se mariera avec un architecte ou un médecin de haut renom, aura des enfants et elle même mènera une brillante carrière. Une vie parfaite.

Moi jamais je ne l’oublierai. Même si on m’assommait de calmants, qu’on me faisait un lavage de cerveau, qu’on me mette avec une autre fille, jamais je pourrais oublier la fille formidable qu’est Joey Potter. Toutes nos conversations, tous nos gestes, nos petits sarcasmes et nos étreintes, tout reste gravé dans mon coeur, dans ma tête. J’arriverai peut être à redevenir heureux, mais rien ne sera comparable comparé à ce que j’ai vécu avec Joey. Alors je me contenterai de l’observer en cachette. Ce que je fais déjà d’ailleurs, même si elle ne me voit pas. Je veille sur elle en quelque sorte, c’est ma manière de me faire pardonner. Un ange gardien rongé par la culpabilité. Et je l’ai été encore plus lorsque je la voyais pleurer. J’aurais fait n’importe quoi pour qu’elle cesse de pleurer, n’importe quoi. Mais ça a été bien pire lorsqu’elle a arrêté.
Elle restait assise, les yeux dans le vague, comme une morte vivante. Le chagrin qu’on peut éprouver parfois dépasse de loin les larmes, comme si on avait l’impression que ça n’exprime pas assez la tristesse pour que ça vaille la peine de les laisser couler. Ou alors c’est juste parce qu’on en a plu à force de pleurer.

Je suis tellement désolé...

C’est encore un de ces jours de canicule aujourd’hui. Mais ce n’est pas ça qui va me remonter le moral. Au contraire, j’aimerais que ce fichu soleil disparaisse, qu’il arrête de m’éblouir, qu’il laisse place à des nuages gris et ternes. Parce que le soleil est toujours de bonne humeur, et franchement, c’est pas mon cas. J’ai envie de tirer un store sur cet horrible astre qui semble se ficher complètement de ma douleur. Et en plus je ne sais pas ce qui m’a pris de marcher en compagnie de Maggie. Je sait bien que les pom pom girls ne sont pas tr ès intelligentes, mais alors celle là c’est vraiment la palme de l’imbécillité. En plus elle est tellement différente de Joey...

Joey. Je viens à peine de penser à elle que je la vois déjà à l’autre bout de la rue. S’il suffit de penser à quelque chose pour l’avoir, alors la prochaine chose que je penserais sera son bonheur. Ca a l’air d’aller parce que pour une fois, elle est en compagnie de Dawson, Jen et Jack. Mais est ce qu’ils voient qu’elle va mal ? Est ce qu’ils sont capables de la consoler ? C’est ce que je vais essayer de découvrir maintenant, je n’aimerais pas qu’ils lui fassent encore plus de mal - même si je ne les en crois pas capables - .

Je vais à leur rencontre et d’après ce que je vois ça à l’air d’aller, à mon grand soulagement. Seuls Jack et Jen sont prompts à m’adresser la parole. Dawson semble prêt à foncer sur moi si jamais je dis une chose de travers, et Joey... je comprends qu’elle garde ses distances avec moi. En tout cas je ne blâme ni l’un ni l’autre.
Je m’insurge ensuite mentalement contre Jack qui croit que Maggie est ma petite amie. Premièrement parce que ce n’est pas vrai et je me demande comment il a pu imaginer une telle chose alors que je ne suis pas remis de ma rupture avec Joey et que cette fille n’est qu’une poupée sans cervelle. Deuxièmement parce que lorsqu’il l’a dit j’ai pensé à la réaction de Joey. Si elle se mettait vraiment en tête que j’avais une petite amie si vite après l’avoir laissée tomber, elle aurait cru qu’elle n’avait pas compté pour moi, et ça lui aurait fait mal aussi. Je tiens vraiment à la protéger de tout.
Ensuite je n’ai pas tout saisi. L’invitation de Jen pour aller avec eux à la bibliothèque. Est ce qu’elle a pensé à Joey ? En tout cas, d’après le regard que cette dernière lui a jeté, je crois qu’elle a pensé la même chose que moi. Apparemment c’était uniquement une idée de Jen - à mon grand regret, je l’avoue - et Joey n’apprécie pas du tout. Mais Jen me regarde fixement et je saisis ce qu’elle veut faire en m’invitant, ce que Joey n’a pas compris.
«  - Oh et bien pourquoi pas... si ça ne dérange pas Potter.
- Mais pas du tout Witter, en fait j’ignorais que tu connaissais les plaisirs de la lecture.  »
Ca ça m’a vraiment fait mal. Je comprends sa réaction, mais tout est tellement contradictoire. Il y a quelques mois, nous ne pouvions pas nous séparer, nous nous soufflions des mots doux à l’oreille. Et maintenant l’ancien jeu des répliques cinglantes reprend. Bien sûr, ce n’est plus comme avant, avant on prenait tout à la dérisoire. Mais maintenant chaque petit mot à son importance, tout peut faire mal. Rien ne sera jamais comme avant entre elle et moi, et je me demande ce qui m’a pris de penser le contraire.
«  - Ah, qu’est ce que je peux être bête par moment ! Je me souviens à l’instant que je devais te rendre quelque chose Joey, tu sais, ton livre, tu l’as oublié chez moi il y a pas mal de temps déjà... Je me disais qu’il serait peut être temps que tu le reprenne.
- Oui, je me souviens maintenant. Je devrais peut être aller le récupérer, au cas où. Bon et bien, à plus tard tout le monde. Witter...
- Joey... »
Cette fois je n’ai pas pu m’empêcher de parler d’une manière douce. Je veux lui faire comprendre que je suis désolé, même si il est un peu tard pour le temps des excuses maintenant. Je ne sais pas si elle a senti la tendresse inconsciente que j’ai mis dans son simple prénom. Je ne m’en suis moi même rendu compte qu’après l’avoir prononcé, mais je ne regrette pas pour autant.
Malgré tout, elle part avec Dawson. J’ai bien compris la manoeuvre de ce dernier. Il préfère l’éloigner de moi pour que je ne lui fasse pas de mal, pour mettre fin à ce petit malaise. Mais que fera t’il lorsque Joey et moi serons seuls ?
Je me sens horriblement mal de la voir partir encore une fois, mais c’est mieux comme ça -on dirait que les choses qui font le plus mal sont les meilleures - .

Jen et Jack se regardent puis Jack s’adresse à Maggie :
«  - Maggie, dis je peux te parler un instant ?
- Bien sûr !
Ils partent en avant tandis que Jen et moi marchons derrière un peu plus loin.
- Alors ?
- Alors quoi ?
- Tu veux oublier Joey alors tu te mets à sortir avec des idiotes ? En tout cas tu devrais réussir parce que celle ci est l’opposé totale de Joey.
- Y a un peu de ça. Mais pas tout à fait. Et crois moi, si jamais je voulais oublier Joey, j’irais tout de suite me jeter dans l’océan, parce que je crois que c’est la seule chose qui marcherait pour la sortir de ma tête.
- Oh je suis sûre qu’il y a un moyen moins radical.
- Ah bon ? Vas y dit toujours.
- Parlez franchement tous les deux.
- Quoi ??
- Il faut vraiment que vous vous expliquiez pour que ce malaise entre vous cesse.
- Autant prendre la première option.
- Ne fais pas l’idiot Pacey. Et je suis certaine que Joey aussi a envie de te parler. Seulement elle ne veux pas l’admettre. Mais vous avez besoin de mettre les choses au clair. Parce que quand on vous voit tous les deux, on ne sait pas si vous vous détestez ou si vous avez l’attitude de deux personnes qui ne peuvent pas s’aimer mais qui en meurent d’envie. Je sais ce que c’est, n’oublie pas que je suis passée par là...
- Non, hors de question. Je ne veux pas remuer le couteau dans la plaie et lui faire encore plus de mal. Quoi que je ne peux pas m’en vouloir plus que maintenant.
- D’accord. En tout cas dès que tu auras fini de faire ta tête de mule, souviens toi que c’est la meilleure chose à faire. »
Puis elle part en avant à la rencontre de Jack et de Maggie, mais je sais que je ne dois pas les suivre et poursuivre cette discussion, pour elle tout est clos, et je sais qu’elle serait capable de m’en vouloir plus que jamais si par malheur n’applique pas son conseil. Jen est vraiment une amie, et c’est d’ailleurs elle qui m’avait conseillé la première fois d’aller dire à Joey ce que je ressentais. Et aujourd’hui c’est elle qui me donne encore des conseils sur cette situation entre nous... Je luis adresse un petit sourire de remerciement, même si elle ne me voit pas, et je me dirige vers la maison de Dawson.

En chemin, je cherche ce que je pourrais lui dire. Mais mis à part les ’je suis un ignoble crétin’, je ne trouve rien. Il faut dire que je m’y prends un peu tard. Si ça se trouve elle ne voudra même pas m’écouter. Et puis comment ne pas perdre mes moyens face à elle ? Comment lui dire que tout ce que je veux c’est son bien, alors que qu’il y a quelques semaines je lui ai fait très mal ? Plus j’y pense, plus je me dis que la décision d’aller lui parler est idiote. Mais quelque chose que je ne saurai décrire m’oblige à le faire. Peut être que j’ai tout simplement envie de la voir, d’entendre sa voix, même si celle ci sera marquée par les reproches et la colère.

Arrivé devant la maison de Dawson, pourtant, je n’arrive plus à aller plus loin. La peur me bloque. Cette fille a vraiment le don de me coller une trouille pas possible. Alors ce que je fais, comme un idiot, j’attends. Je fais quelques pas devant la maison, tout en restant un peu éloigné. Monsieur Leery doit sûrement essayer de reconquérir Joey, maintenant qu’il sait que le champ est libre. Rien qu’à l’idée de les voir s’embrasser, j’en suis malade. Et je m’en surprends moi même. J’essaye de me répéter qu’entre elle et moi s’est fini, je ne peux pas m’empêcher d’éprouver quelque chose pour elle. Je n’arrive pas à me faire une raison, même si tout à l’heure je lui souhaitais secrètement de trouver quelqu’un d’autre, je ne peux pas l’imaginer dans d’autres bras que les miens...

Après avoir tourné et retourné ce problème dans tous les sens, elle sort enfin de chez Dawson, par l’échelle qui mène à sa fenêtre. Elle a l’air tellement sereine... Mais maintenant je m’interdis de reculer. Je prends mon courage à deux mains et m’avance vers elle.
«  - Joey !
Elle se retourne vers moi, surprise de me trouver là sans doute.
- Qu’est ce que tu veux Pacey ? Tu as réapprovisionné ton stock d’atrocités ?
- Joey, je ne veux plus jouer maintenant. Il est impératif que toi et moi ayons une discussion.
- Oh mais notre dernière discussion était très claire, je pense qu’il n’y a plus rien à ajouter.
Je savais qu’elle ne voudrait rien entendre, mais ce n’est pas pour ça que je vais désespérer immédiatement.
- Joey, je suis fatigué de jouer à ça avec toi. C’était peut être amusant il y a plusieurs moi, mais plus maintenant. Dis moi tout ce que tu as sur le coeur, comme ça on sera quittes.
- Quoi ? C’est ça le but de ta conversation ? Tu m’as insulté alors je dois t’insulter aussi, comme ça on est à égalité ? Mais c’est quoi cette mentalité Pacey ?! Tu crois vraiment que ça arrangeras quelque chose de se disputer à nouveau, de remuer le couteau dans la plaie ? Ca n’aura aucun autre effet que de nous rendre encore plus froids l’un envers l’autre !
- Joey, détrompe toi, je ne veux pas créer une nouvelle dispute ! Je veux juste crever l’abcès, comme ça je me sentirai plus soulagé de savoir tout ce que tu penses en mal de moi. Je préfère de loin te voir énervée que de te voir triste et silencieuse !
- Qu’est ce que tu en sais ça, que je suis triste ?! Qu’est ce que tu sais de la peine que j’éprouve Pacey, rien du tout !! Alors ne prétends pas savoir ce que je ressens, parce que tu n’en a pas la moindre parcelle d’idée !!
Elle commence déjà à s’éloigner, mais la discussion est trop bien lancée, nous devons en finir maintenant.
- Tu te trompes Joey ! Tu te trompes lourdement ! Figure toi que moi aussi j’ai un coeur, enfin ce qui reste d’un coeur, qu’à chaque minute qui passe j’ai envie de retourner en arrière pour effacer cette soirée !! Moi aussi ça me fait continuellement mal de te savoir trop loin de moi !
- Tu ne manques pas de culot !! Cette situation Pacey, c’est toi qui l’a provoquée, pas moi !! C’est toi qui as eu toutes ces idées absurdes comme quoi je méritais mieux que d’être avec toi ! C’est à cause de ton entêtement et de ton fichu complexe d’infériorité qu’on en est là aujourd’hui !! Tu voudrais que je t’insulte à mon tour ? Que je te dise toutes les choses horribles que j’ai recassé sur ton compte ? Et bien il n’y en a pas ! Bien sur, je t’en ai voulu, mais je n’arrive pas à te détester Pacey !! Je n’y arrive pas, c’est plus fort que moi !! Bien sur j’ai essayé de toutes mes forces de te détester Pacey, ça serait tellement plus facile, mais je n’y suis pas arrivée !
Je la sens à la fois très énervée et j’ai aussi peur qu’elle s’effondre à tout instant. Nous sommes très proches l’un de l’autre, et j’arrive à voir les larmes naissantes dans ses yeux. Je ne sais pas si elle arrive à comprendre ce que j’éprouve comme elle a toujours su le faire. Parce que moi même je serais incapable de dire si je suis plus énervé, désolé ou encore désireux de la prendre dans mes bras.
- Pourquoi Joey ? Dis moi pourquoi tu n’arrives pas à me détester, qu’on en finisse.
- Je... je ne peux pas. Je ne sais pas.
- Non Joey ! Tu sais, mais tu ne veux pas le dire !! Alors ça suffit maintenant, réponds moi clairement ! Pourquoi ?!
- Arrête Pacey ! Et toi, pourquoi est ce que tu me fais subir tout ça ?! Pourquoi est ce que tu rends les choses si difficiles ?! Pourquoi est ce qu’après avoir rompu avec moi, tu ne m’as pas oubliée ?
- Comment est ce que tu peux penser que je puisse arriver à t’oublier un jour Joey ?! Tous ce qu’on a vécu, tous ses souvenirs, tout ce que j’ai éprouvé envers toi, ce n’était pas du vent Joey, c’était réel !! Si j’ai rompu avec toi, c’est parce que c’était mieux pour toi Joey !!
- Tu mens ! Ma rupture avec toi est la pire chose qui me soit jamais arrivée dans cette fichue vie où je suis pratiquement morte !
Et voilà, j’ai réussi à la faire pleurer. Mais c’est nécessaire pour nous deux. Elle tourne les talons pour rentrer chez elle mais je ne l’entends pas de cette oreille et la rattrape pour me mettre devant elle.
- On a pas fini Joey.
- Pacey..
- On aura fini quand.. Joey ?? JOEY ! »
Tout s’est passé très vite. Elle a d’abord fermé les yeux, puis j’ai vu qu’elle avait atrocement mal, et enfin elle s’est écroulée par terre. Je la prends dans mes bras et essaye de la réanimer du mieux que je peux. J’ai l’impression que la Terre s’est arrêtée de tourner, que l’univers entier a cessé de fonctionner. Je t’en supplie Joey, ne me laisse pas maintenant...


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"Jamais un fils de Troie n'acceptera de se soumettre à un roi étranger."

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aliasmarine
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petit(e) rêveur(euse)
aliasmarine
58 messages postés
   Posté le 03-06-2004 à 12:12:03   Voir le profil de aliasmarine (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à aliasmarine   

Très chouette ta fic Varda mais à quand la suite
Varda
A Elbereth Githionel
petit(e) rêveur(euse)
Varda
70 messages postés
   Posté le 03-06-2004 à 19:58:56   Voir le profil de Varda (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Varda   

ben en fait j'attends que le gentil webmaster d'un site de fics Dawson qui m'a promis de publier ma fic, la publie ! Parce que je me sens un petit peu démoralisée... Et quand chuis démoralisée, je fais un bloquage et pu moyen d'écrire !

Mais merci !


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